A Quantitative Investigation of Mental Fatigue Elicited during Motor Imagery Practice: Selective Effects on Maximal Force Performance and Imagery Ability
Étude quantitative sur la fatigue mentale induite pendant la pratique de l'imagerie motrice : effets sélectifs sur la performance de force maximale et la capacité d'imagerie
Résumé
In the present study, we examined the development of mental fatigue during the kinesthetic motor imagery (MI) of isometric force contractions performed with the dominant upper limb. Participants (n = 24) underwent four blocks of 20 MI trials of isometric contractions at 20% of the maximal voluntary contraction threshold (20% MVCMI) and 20 MI trials of maximal isometric contractions (100% MVCMI). Mental fatigue was assessed after each block using a visual analogue scale (VAS). We assessed maximal isometric force before, during and after MI sessions. We also assessed MI ability from self-report ratings and skin conductance recordings. Results showed a logarithmic pattern of increase in mental fatigue over the course of MI, which was superior during 100% MVCMI. Unexpectedly, maximal force improved during 100% MVCMI between the 1st and 2nd evaluations but remained unchanged during 20% MVCMI. MI ease and vividness improved during 100% MVCMI, with a positive association between phasic skin conductance and VAS mental fatigue scores. Conversely, subjective measures revealed decreased MI ability during 20% MVCMI. Mental fatigue did not hamper the priming effects of MI on maximal force performance, nor MI’s ability for tasks involving high physical demands. By contrast, mental fatigue impaired MI vividness and elicited boredom effects in the case of motor tasks with low physical demands.
Dans la présente étude, nous avons examiné le développement de la fatigue mentale lors de l'imagerie motrice (IM) kinesthésique de contractions isométriques de force réalisées avec le membre supérieur dominant. Les participants (n = 24) ont effectué quatre blocs de 20 essais d'IM de contractions isométriques à 20 % du seuil de contraction volontaire maximale (20 % MVCIM) et 20 essais d'IM de contractions isométriques maximales (100 % MVCIM). La fatigue mentale a été évaluée après chaque bloc à l'aide d'une échelle analogique visuelle (EAV). Nous avons mesuré la force isométrique maximale avant, pendant et après les séances d'IM. Nous avons également évalué la capacité d'IM à partir de mesures auto-rapportées et d'enregistrements de conductance cutanée. Les résultats ont montré une augmentation logarithmique de la fatigue mentale au cours de l'IM, qui était plus prononcée pendant les essais à 100 % MVCIM. De manière inattendue, la force maximale s'est améliorée pendant les essais à 100 % MVCIM entre la 1ère et la 2ème évaluation, mais est restée inchangée pendant les essais à 20 % MVCIM. La facilité et la vivacité de l'IM se sont améliorées pendant les essais à 100 % MVCIM, avec une association positive entre la conductance cutanée phasique et les scores de fatigue mentale sur l'EAV. En revanche, les mesures subjectives ont révélé une diminution de la capacité d'IM pendant les essais à 20 % MVCIM. La fatigue mentale n'a pas entravé les effets de préparation de l'IM sur la performance de force maximale, ni la capacité d'IM pour des tâches exigeant des efforts physiques élevés. En revanche, la fatigue mentale a altéré la vivacité de l'IM et semble avoir provoqué de l'ennui dans le cas de tâches impliquant une faible demande physique.
| Origine | Publication financée par une institution |
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